Samedi 15/02 Bandar Seri Bengawan (BSB)
Samedi 15/02 Bandar Seri Bengawan (BSB)
Journée de transit, comme prévu. Sommeil un peu contrarier ; ma boite veut mettre en quarantaine ceux qui sont passés dans des pays d’Asie contaminés par le coronavirus. Ca pourrait inclure Singapour. Non pas que deux semaines de télétravail me dérange. C’est plutôt le manque d’organisation, de vision et surtout la sur-réaction. J’attends toujours qu’ils rendent obligatoire le vaccin contre la grippe qui a jusque là tué plus cet hiver que le « monstre de Wuhan » !
Bref, me voilà parti. Point booking : une excellente adresse au cadre propre, rangé, organisé, moderne. Un bon accueil de notre hôtesse. Balcon avec une vue exceptionnelle pour se reposer le soir ou pour le petit déjeuner. Piscine à disposition pour les retours d’excursions. Petit bémol : un peu éloigné du port (ferry, plongée).
Aujourd’hui direction le Sultanat de Brunei. C’est lui que personne ne sait positionner sur une carte. En Afrique peut être ? Au moyen Orient surement ! Et bien non, c’est une petite enclave dans l’état malais de Sarawak. Brunei est un pays musulman dirigé par un sultan. C’est un pays extrêmement riche de par ses réserves de pétrole.
Je reste donc bien sur l’ile de Bornéo mais prends un tampon de plus sur mon passeport. Pour y arriver, on peut prendre l’avion (cher), le bus (7arrets douaniers à prévoir) ou le bateau. C’est ce dernier que je prends. Bien qu’aussi long que le bus, je me suis dit que ca changerait un peu.
Le premier tronçon va de KK à l’ile de Labuan en 3h30 de ferry. La clim est à fond et je finis par m’endormir sous trois épaisseurs de vêtements, manteau inclus. Le trajet passe finalement sans souci. Malgré la relative petite taille du bateau, la traversée est calme. 1h30 de transit où je m’offre un petit murtabak Asam, cette omelette malaise découverte à Singapour. J’adore ! Et une noix de coco pour boisson et dessert.
Le second tronçon mène de Labuan à Brunei en 1h30. L’arrivée se fait entre les puits de pétrole et les supertankers. En fond. La foret. Passage frontière puis bus vers le centre ville. Il y a, semble-t-il, un express mais je l’attends toujours… A la place, ce sera deux bus de ville et 1h20 de plus, pour 1 dollar brunéien (0,66€). Le taxi, c’est 20 minutes et 25$.
J’ai choisi une guesthouse dans le Kampung Ayer, le village historique du pays. Il a la particularité d’être entièrement construit sur pilotis, sur la rivière. C’est le plus grand du monde de ce type avec plus de 40000 habitants.
Mon hôtesse, Kem, n’est pas là pour m’accueillir mais elle m’a laissé les instructions. Je prends d’abord un bateau taxi, une simple barque à moteur, qui me parle de Zidane et me fait traverser la rivière en 20secondes. Plutôt marrant et 1$ à chaque fois. La maison est juste après le ponton.
Je m’y pose avec un immense plaisir et la satisfaction d’être enfin arrivé ! Je reste un moment assis sur la terrasse au bord de l’eau, à regarder le manège des bateaux-taxi vers la ville nouvelle. Un régal !
Mon hôtesse arrive enfin. Je suis son seul client ce soir ; elle a fermé les réservations car elle voulait être tranquille (c’est aussi chez elle). Les trois autres chambres resteront donc vides ce soir. Ca me va très bien !
Entre deux averses, je fais l’aller retour vers la ville-nouvelle pour trouver à manger. C’est mort et désert. Ca s’animera surement demain, dimanche.
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