Dimanche 29/09 Kinosaki/Osaka

Oh ben merde ! Les japs ont battu les irlandais ! Comme quoi, la ferveur du public, ca aide !

Très bonne nuit pour mon dernier jour au Ryokan. Rien de prévu ce matin, mon train pour Osaka n’est qu’à 11h30. Je farniente.

Le service obséquieux va finir par me rendre irritable. C’est extrêmement aimable mais justement, c’est extrême. Le petit déjeuner arrive. Et on ne va pas se mentir, le poisson entier grillé, la soupe de crevette et la gelée de crabe à 8h30, ca va pas le faire ! Je me rabats sur l’excellent tofu frit, le porridge au poivre du japon très parfumé et quand même quelques sashimis, fruits et omelette. Ca a le mérite de vous faire tenir la journée !

Départ pour 3h direction Osaka, mais d’abord point Booking.com : Hôtel 5etoiles exemplaire. Un vrai Ryokan traditionnel ou chaque détail compte. Une réelle expérience autant d’hôtellerie que culinaire. Le coté stricte du rituel japonais serait peut être à assouplir. Quoi que…

Le contrôleur tourne tous les sièges dans le sens de la marche et c’est parti pour 3h. On traverse une belle campagne aux villages gris-pierre entre les collines et les rizières. Le paysage me berce et je m’endors une partie du trajet. Je suis irritable ce matin, sans raison apparente. La distance sociale de ce pays me frustre surement un peu, comme la solitude peut peser.

Retour à la civilisation à Osaka. Les innombrables lignes, l’immensité de la gare et l’inefficacité hors connexion de Maps-Me me portent sur les nerfs. C’est finalement assez simple et j’arrive à l’auberge après quelques minutes totalement désorienté dans les ruelles du centre. Mon auberge est un mix entre des dortoirs et des capsules. Au centre, le lobby ressemble à une petite librairie. J’aime bien le style.

Je n’ai pas vraiment de projet dans cette ville. J’irai un peu à l’arrache. Ca reste la capitale de la gastronomie japonaise et notamment du streetfood. Je devrais trouver de quoi faire !

Je file d’ailleurs dans le quartier le plus animé de la ville : Dotomburi. Ce sont 2-3rues le long d’un canal, qui regroupent bars, boites, restaurants… Différents stands servent une nourriture différente (…). Il va y avoir de quoi tester.

Apres l’avoir arpenté dans tous les sens, je me pose avec une bière devant Australie-Pays de Galles. Apres plusieurs de disette, les choses sérieuses recommencent !

29-25, gros match et victoire galloise. Cette coupe du monde commence sur les chapeaux de roues ! Retour au stade dés demain pour moi avec Ecosse-Samoa. J’ai hâte !

En attendant, le soleil s’est couché et les néons de Dotomburi éclatent comme libérés par l’obscurité. Tout à l’heure, j’ai pu admirer les superbes graffitis le long des quais, mais aussi un groupe de lolitas de 12-15ans en tenue d’écolières chantant de la pop devant un public jap essentiellement masculin. Plutôt dérangeant lorsqu’on connait l’ampleur du lolicon (complexe/fantasme de la lolita) au Japon.

Comme je le disais, Osaka est le paradis de la bouffe, donc le mien ! Apres plusieurs déambulations, je décide de tester une spécialité locale : le Takoyaki. C’est une boule de pate avec du poulpe à l’intérieur. Plutôt fade malgré la sauce et les oignons. Ey la texture du poulpe… Yerk ! Je ne sais pas ce qu’autant de gens y trouvent. Moi je jette l’éponge à mi-plat. Je me rabats sur une brochette de poulet qui ne fera pas plus d’effet… Bon, c’est une zone touristique ; je ne pouvais pas m’attendre à de la grande cuisine.

Je remonte vers mon auberge à 15minutes de marche. Plusieurs petits restaurants semblent plus en accord avec mes désirs. Mais ce sera pour un autre jour. J’ai pu faire un peu de recherche devant le match. J’ai donc mon programme pour les trois prochains jours.

Demain, excursion vers Kobe. J’ai réservé un restaurant spécialisé en bœuf éponyme si réputé. Puis match le soir, toujours à Kobe.

PS : Je dois faire des recherches sur Tadao Ando, apparemment l’un des plus grands architectes nippons.