Mardi 1/10 Nara

Mardi 1/10 Nara

Cette fois, je ne prends pas de risque avec le train. Je file à la gare centrale où je suis sûr d’avoir un direct pour Nara.

Nara est l’une des premières capitales du Japon féodal, donc avant Tokyo et Kyoto. Elle est garde des trésors de l’époque. La ville est à équidistance de Kyoto et d’Osaka et je pense qu’il est plus intéressant de le faire depuis Kyoto ; les arrêts intermédiaires peuvent valoir le détour. Ce sera d’Osaka pour moi, question d’organisation.

Sur une journée comme je l’ai fait, il y a essentiellement une zone à voir. Celle du parc de Nara. Il fait déjà chaud et humide lorsque j’y arrive après 20minutes de marche dans une petite rue sympathique, pleine de commerces et restaurants, depuis la gare.

Le parc de la ville accueille dans ses jardins l’emblème de la ville : le cerf ! Non pas juste un, mais des centaines qui vadrouillent en liberté. Ils suivent les visiteurs, dans l’attente d’un biscuit. Plutôt sympa comme accueil !

En continuant plus avant, on arrive au temple de Kasuga Taisha. D’un beau rouge et blanc et en harmonie avec la foret alentour, il est dédié à plusieurs Kamis que l’on vient prier devant de petits autels. Ce site possède aussi un cèdre millénaire et une salle obscure où brillent les lanternes du culte.

Je prends un peu de hauteur en montant sur le mont Wakakusayama. La vue s’étend sur toute la ville et les temples à ses pieds. En redescendant, je suis pile à l’heure (par chance) pour une cérémonie mensuelle de Gagaku. Apres un bref rituel par le moine du temple, six musiciens font revivre la musique de la cour impériale. Le groupe se compose de trois flutes traversières en bois, de deux pipeaux et d’une sorte de mini-orgue « de bouche ». Ces sons plutôt lancinants sont originaux et harmonieux.

De retour dans le parc, je me dirige vers le maitre des lieux. Un bouddha géant de 15m. Il est abrité dans le sublime temple de Todaiji qui demeure l’un des plus grands bâtiments de bois du Japon. Il est réellement impressionnant, tant en dehors qu’à l’intérieur.

Apes toute cette marche et quelques autres temples, je m’octroie un pause glace, la passion japonaise de l’été. Ananas/poivre vert. Etrange mais je ne suis plus à ca prés !

Retour en train où je m’aperçois que j’aurais pu faire plus rapide (mais moins simple) ce matin. Nara est vraiment une ville à voir. Elle apporte encore un plus dans le tableau déjà large et coloré du pays.

De retour à Osaka, je décide de tester une autre bizarrerie mignonesque du Japon : les bars à chats. Le concept s’appuie sur le fait que caresser un chat aurait des bienfaits déstressant et apporterait un support affectif. Les deux points étant très importants dans ce Japon de la solitude. Il existe aussi des bars à hérissons et à chouettes, mais je vois moins bien le concept…

Je monte au deuxième étage d’un immeuble prés de Dotomburi. Un beau chat blanc bloque la porte alors que l’on me fait rentrer. Le maitre-mot est relaxation ! J’enlève mes chaussures, on m’apporte un thé et un plaid et je m’installe où bon me semble entre la salle de jeu et un petit salon. Je me pose dans un angle, les jambes tendues, pour observer. Une quinzaine de chats dort, joue ou se balade entre les quelques autres clients. L’un d’eux vient se blottir contre moi (un chat, pas un client !) et y passera l’heure. On paye à l’heure, 1300yen avec boisson. Selon le livret, mon compagnon s’appelle Shiton, une femelle de 13 ans plutôt timide (c’est ce que dit sa fiche). Je suis donc chanceux ! Sa compagne de jeu, et d’un an sa cadette, Purin, viendra la rejoindre sur mes genoux. Ca donne une sensation de cocooning. On se relaxe juste pour ne pas déranger les chats. Si la saison n’est pas encore aux couvertures (il y a quand même la clim), ca doit être adorable en hiver. Concept vraiment sympa, même si ca ne vaut pas son chat à soi !

Pas de plan pour ce soir. J’ai acheté un pass 1jour pour visiter Osaka. Je l’utiliserai demain. Relax !

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