Vendredi 20/09 Tokyo

Vendredi 20/09 Tokyo

C’est ici, il y a plus de 7ans, que j’ai commencé mon premier carnet de voyages. J’en suis au 6eme désormais !

Et par rapport à mon dernier passage, c’est à l’ouest de la ville que je m’installe pour cette premier étape.

Je suis extenué. Je rêve de pouvoir me coucher mais les règles de bonne adaptation passent par une lutte contre l’horloge. J’ai du dormir 3h durant le vol. Pas de tout confort ; je vais devoir revoir ma stratégie pour le retour. Et on atterrit sans souci de bon matin à Narita. La file à l’immigration est longue ; la plupart des vols européens arrivent à la même heure. Une fois mon timbre-visa en poche, je file récupérer mon JR pass. C’est un forfait de 7 ou 14jours illimité sur les trains japonais (ou du moins la plupart des lignes). Ca coute 250€ pour 7jours et 380€ pour 14jours. Il inclut le transport depuis l’aéroport. Sachant que les transports sont chers au japon et que j’ai au moins 8-10trajets, ca devrait le faire ! Et il me faudra encore 1h15 dans un train très propre pour atteindre Shinjuku, ma destination finale. C’est la gare principale de Tokyo et l’une des plus grandes du monde. Pourtant, je m’y retrouve rapidement. Le seul reflexe à prendre, c’est de passer devant un garde à l’entrée et à la sortie car le JR pass ne fonctionne pas aux portillons automatiques.

C’est ensuite la plongée dans une sorte d’inhabituel connu. Les buildings, les neons, les grandes capitales, je connais. Les peluches, l’écriture, les règles, beaucoup moins.

Il parait que la meilleure nourriture à emporter se trouve dans les gares. Et ce que j’y vois est en effet bien appétissant : des bentos (boite composée de riz et de divers autres aliments), une sorte de plateau repas, de différentes tailles et de différentes sortes. Je tenterai !

Je n’ai pas vraiment faim, la fatigue prend le pas. Mais je m’arrête tout de même dans un restaurant de sushi. A cette heure-là (16h), il n’y a plus que quelques touristes encore décalés. Je commande un plateau mixte de sushis et de maki. Je découvre différents poissons, en belle quantité, dont je ne saurais déterminer les noms (hormis saumon, thon et peut être daurade, et encore…).

Malgré le monde, c’est agréable de se promener dans ce quartier. Je croise énormément d’anglais, d’irlandais… J’arbore mon polo de l’Equipe de France pour les narguer… tant que je le peux encore !

C’est bien assez pour aujourd’hui et je rentre profiter de l’hôtel. Pour mes trois premières nuits à Tokyo, j’ai voulu tester les fameux capsule-hôtels. Ce sont comme de grands dortoirs où chacun a sa « case » avec prise, TV et rideau pour l’intimité. Les toilettes sont partagées, tout comme la salle de bain. Ou plutôt, le Onsen dans ce cas précis. Ce sont des bains chauds, avec hammam. Plus surprenant, pas de douche individuelle mais un alignement de petits tabourets avec douchette. On s’y fait, j’ai eu l’habitude des vestiaires. Les capsule-hôtels, traditionnellement exclusivement masculins, sont pensés pour le businessman entre deux trains ou avions, qui voyage léger. En cela, l’hôtel pourvoit en tout : pyjama, rasoir, gel, boisson, soupe, fauteuil massant… La business class !

Allez, je me reconcentre sur Japon-Russie avant de m’effondrer !

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