Lundi 13/06 Athènes

Mon humeur a été plutôt variable aujourd’hui ; a croire que je suis enceinte (quoi qu’avec mon ventre actuel…) !

Motivé ce matin après un bon petit déjeuner à l’auberge, à la grecque avec yaourt et miel. Je pars pour une journée plage à Glyfada et Voulaigmeni, sur les conseils de Georgios, un collègue.

On m’a donné à l’auberge une mauvaise info qui me fait perdre 30minutes. Je trouve finalement comment aller à Voulaigmeni depuis Athènes en demandant dans le métro : Ligne rouge jusqu’à Eliniko puis bus A122, 1,40€ la totale. Le bus est blindé de lycéens en direction de la plage. Heureusement pour moi, ils descendent avant.

Le soleil est plutôt voilé ce matin. Je trouve une petite anse où se trouvent déjà quelques personnes âgées. Le reste de la baie est occupée par une vaste plage privée (je découvrirai que c’est la norme ici). Je me pose 1h et goute l’eau, rafraichissante.

Le soleil a disparu sous une épaisse couche de nuage alors que je m’apprête à partir en balade. Le vent a également forci, beaucoup moins agréable.

Je longe pointes et baies pendant environ 4h, en claquettes. Encore une grande idée !

Le premier cap me fait découvrir un immense hôtel abandonné, plutôt fascinant par son positionnement à flanc de falaise. La plage d’Astir est quant à elle presque totalement privée, et d’un haut standing. Les plages privées vont de la simple location de matelas à un complexe sportif complet.

A ce moment de la journée, je ne suis clairement pas dedans ; Je n’arrive pas à lâcher prise, a ressasser petits et moyens soucis.

J’arrive à Kavouri. Enfin une plage qui me plait ! Plutôt sauvage, peu de construction, du sable chaud. Il ne manque que le soleil. Parfait pour le pique-nique (une salade sans fourchette, c’est un peu chiant à manger…)

Jusqu’alors, la marche se faisait par des chemins ou en long de plage. Passé le cap de Kavouri, je retrouve l’avenue avec d’un coté les plages privées, de l’autre le trafic. Et on s’étonne que je ne sois pas d’humeur éclatante.

Arrivé à Glyfada, je me pose sur une plage privée. Presque un sacrifice pour moi tant j’estime que la plage doit être ouverte à tous. Mais je suis, là encore, les conseils de Georgios. 4€ le matelas face à la mer, on va pas crier au scandale, mais quand même !

Et bien, étrangement, après 1h de lecture, je me sens apaisé, enfin !

Tellement apaisé que je reste Zen durant l’heure de tramway qui me ramène à Sygmata, la station centrale d’Athènes, entouré d’ados bruyants.

La douche est un pur délice après le sable, le sel, la sueur…

Il est 20h. Il me faut une idée pour demain matin, mon vol n’étant qu’à 17h50. Je me laisse alpaguer par 2 petits vieux, d’une agence dans la rue de l’auberge. Je suis toujours méfiant dans ces cas là. Mais après qu’ils aient compris que je ne cherchais que pour le matin, l’un des petits vieux m’offre un café pendant que je discute foot avec le second, devant Irlande-Suède, dans leur bureau. Ils me font rire, l’un insultant Ibrahimovic (oh yeah !) et l’autre m’abreuvant de café. Je vais être une pile ce soir !

Sur les conseils du vieux footeux, je vais manger dans un petit snack, loin des restos à touristes. Une VRAIE salade grecque, préparée devant moi, sans fioriture, juste pour être bon (et pour 4,5€, 3fois moins).
Allez, je suis calé avec ma salade, ma Bière Alpha, et surtout Belgique-Italie. Une pensée pour mes colocs au Luxembourg. Allez les Belges, un fois !

Mi-temps ; 1-0 pour la mauvaise équipe. La salade était plutôt bonne bien qu’un peu salée, mais elle vaut plus que son prix. Et puis la petite pinte à 2,5€ aide bien à faire passer.

Je discute un peu avec un père de famille albanais qui supporte l’Italie. Son fils étudie en Belgique. Dilemme familiale !

Oh ben merde, il pleut ! Doit-y avoir le quota du mois là, non ?

Et en plus les ritals qui gagnent… T’as l’impression qu’ils ont gagné l’Euro…

Sur ce, bonne nuit !