Mardi 14/06 Athènes/Corfu
Mardi 14/06 Athènes/Corfu
Nuit un peu agitée par l’arrivée à 2h du matin d’une 4eme personne et vers 6h, du jour.
J’avais le choix pour combler cette matinée : prendre le bus pour le temps de Poséidon à Sounion ? Risqué avec le trafic. Partir en ferry pour l’ile proche, Egina ? J’en ai déjà plusieurs à voir à Corfu et le prix pour 3h et plutôt rude (25€). Retourner à la plage ? Pas envie de me retaper le tramway…
Et pourquoi pas tout simplement profiter du soleil matinal ? Je m’offre une bonne grasse matinée avant de partir vadrouiller une dernière fois autour de l’Acropole. Je valorise désormais le fait d’y être allé tôt le premier jour tant les files d’attente s’allongent déjà à 10h.
Un dernier plaisir avant de partir : un brunch à la fraicheur d’une place de Plaka.
Je suis bien, posé, à l’ombre du plomb du soleil de midi. Comme tous ces vieux en terrasse, eux à discuter sport et politique, moi à savourer l’instant avec un bon libre.
Comme d’habitude, je suis beaucoup trop en avance à l’aéroport. Du coup, point Hostels.com : Très bien situé, le personnel est agréable et les chambres correctes. Juste un peu trop commerciaux parfois.
Le vol traverse le pays et je peux apprécier la beauté et la diversité des territoires depuis mon hublot. De montagnes sèches aux lagons bleu turquoise, nous finissons par survoler enfin l’ile de Corfu. Je ne m’attendais pas à tant de beauté ! Un condensé du pays. De hautes montagnes promettant des balades sensationnelles plongeant dans de petites plages aux eaux paradisiaques.
C’est bien joli tout ca, mais j’aimerais y arriver, à la plage paradisiaque… 1h20 que j’attends que l’auberge m’envoie quelqu’un, comme prévu. J’ai plusieurs fois Madelena, la proprio, au téléphone. Ne trouvant pas son mari, elle m’envoie un taxi. Mouai, je vais encore y être de ma poche. Moyen tout ca…
Je relativise quand même, le chauffeur est sympa et ca m’évite de négocier avec ceux de l’aéroport.
Et puis, par un chemin tortueux et pentu, après avoir traversé l’ile dans sa largeur par une belle vallée plus verdoyante qu’attendue, je découvre ma maison pour 3jours.
Une maison, une vraie, pas un hôtel. La famille de Madelena la gère ; son mari au jardin été à la construction et elle à la gestion. Pour se faire pardonner du taxi, elle m’offre un pichet de vin blanc de l’ile. Je le savoure sur la terrasse face à la mer, alors que le soleil orangé descend se cacher derrière le promontoire rocheux qui ferme la plage. Un petit paradis que je partirai decouvrir demain.
Le petit déjeuner et le diner sont inclus dans les 18€ du dortoir et j’arrive juste à temps pour partager le repas du soir avec tous les autres résidents. Rien de mieux pour sympathiser ! Il y a Clive, le sud-africain, Jack et Adèle, le couple d’autrichiens étudiant à Cordoba et Berlin, Jess une australienne fantasque qui travaille ici, Fiona la tchèque, qui l’aide. Et encore 2 australiennes, 2 espagnoles, et les 3 enfants de la famille, le chien et le chaton, une salade fraiche et un plat de riz et courgette du jardin.
Une grande famille !
Fin de soirée à découvrir un jeu de carte sud-africain : le qlack. Le but étant de parier sur le nombre de pli que l’on va faire. Le jeu se complique en changeant les règles et les nombre de cartes à chaque tour, avec ou sans atout. D’abord de 1 à 5cartes, avec un type d’atout tiré avec la derrière carte du paquet. Puis 5 sans atout, 5 avec pari avant de connaitre l’atout (half-blind), puis pari avant de connaitre ses cartes (blind), puis 5cartes avec -5points par pli gagné (Reverse). Et enfin 4, 3, 2 et 1 carte. Les paris sont faits au début de chaque tour, le total des paris doit être différent du nombre de plis possible sinon le dernier de parole doit ajuster. 10points pour avoir parié sur 0pli et réussi, 11points pour un pari sur 1pli réussi, 21 points pour un pari sur 2plis et réussi, etc.… Aucun point sur le pari n’est pas fait.
Bon bref c’est simple non ? À comprendre autant qu’à jouer (stratégique).
Un dernier bol d’air marin et il sera temps d’aller dormir !
L’air est presque frais, le ciel clair scintille. La lune gibbeuse ride la mer dont le ressac calme vient caresser les rochers, pointes noires dans l’obscurité. Quelques rires, encore, venant du salon. Rien qui ne troublerait la quiétude du l’instant, apaisé.
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