Mercredi 22/06 Kotor/Dubrovnik
Mercredi 22/06 Kotor/Dubrovnik
Dernière journée complète de mon trip. Beaucoup de chemin depuis Athènes et encore plusieurs kilomètres à avaler aujourd’hui.
J’avais absolument envie de voir l’intérieur du Monténégro. Je prends donc le bus (10€ AR) pour l’ancienne capitale, Cetinje. Le trajet est (beaucoup) plus long que je ne l’espérais. Il faut dire que le bus repasse par la cote avant de gravir la muraille rocheuse qui mène à l’intérieur du pays. Une route longue et sinueuse, qui offre toutefois un panorama splendide de la baie de Budva. Elle plonge ensuite dans le Parc National de Lovcen, une merveille de nature méditerranéenne, entre granite blanc et garrigue.
C’est dans ce décor parfait, sous un soleil puissant d’à peine 10h, que se niche, au creux d’une cuvette naturelle, la petite ville de Cetinje. Je ne m’attendais clairement pas à ca. On dirait que la ville a survécu à toutes les époques pour nous proposer la carte postale d’une période indéfinie. Une jolie rue piétonne sépare la ville en 2.
Une courte marche me mène au mausolée de Vladika Danilo Petrovia qui fonda une dynastie royale au 17eme siècle. Le mausolée, datant de 1897, surplombe la cité et ouvre une vue imprenable sur le parc national. Ces couleurs, ces odeurs, ces bruits, c’est Pagnol qui me raconte ses vacances au dessus d’Aubagne.
Un petit vieux vient y faire son sport alors que j’entame la descente. La ville est peu étendue. Cela m’arrange bien car avec le temps de trajet, je n’ai eu que 1h30 pour profiter de cette jolie ville encore préservée.
Retour à l’auberge pour récupérer mon sac à dos. On m’offre un café et des bonbons, juste comme ca, car on s’est bien entendu pendant 2jours.
Point Hostel.com : Une jolie auberge à l’ambiance de la vieille ville (jusqu’à minuit). Un staff extra, toujours prêt à aider. Un vrai bon choix.
Bus à 15h, départ pour Dubrovnik pour 20€. C’est cher du kilomètre… Les chauffeurs sont particulièrement antipathiques et il faut rajouter 1€ pour le sac à dos… le trajet est sans histoires, hormis le passage aux frontières monténégrines et croates laborieux à cause du nombre d’extra européens dans le bus.
A première vue, Dubrovnik ne m’emballe pas du tout. C’est une ville à touristes, dans son organisation, son atmosphère, ses prix…
Jusque dans l’auberge, on est plus là pour prévoir son excursion du lendemain qu’en réelle vadrouille. Je suis plutôt injuste car il y a des couples d’américains ou d’australien qui voyagent depuis plusieurs mois. Mais il y a quelque chose qui ne colle pas…
Dans ces moments-là, je marche et je monde. Cette fois, ce sera la forteresse de Dubrovnik, bien moins jolie que celle de Kotor. Mais la vue du sommet et tout au long des 30minutes de lacets est splendide avec la vieille ville d’un coté, et le coucher de soleil sur les iles de l’autre. Un peu à l’écart, le terrain plat est recouvert de garrigue. Je m’y poserai un moment, à contempler le spectacle sous la brise chaude du soir.
Jusqu’à ce que 2 couples d’américains se posent à 5m de moi, bruyamment. Elle est pas assez grande cette putain de montagne ???!!!???
La redescente me calme et me cane. Je n’ai qu’une envie : une bière fraiche et un gros burger gras. Il faut dire qu’il fait encore 30degres à 20h.
Au diable le budget, c’est ma dernière soirée. Je pars pour visiter et profiter de la vieille ville. Là, je comprends l’engouement de tant de visiteurs. Les places, les ruelles sont magnifiques. Dans ce même style de grosses pierres blanches, les maisons s’accordent avec le pavement propre. Des murailles immenses encerclent la cité que protègent tours et châteaux.
J’ai enfin mon burger et ma bière, je peux profiter d’Italie-Irlande !
Un bon burger, une bière bien fraiche et une défaite des Ritals. Une bonne soirée en gros !
Je n’ai pas pu voir beaucoup de matchs durant l’Euro mais pour le peu : les croates battent l’Espagne avant que je n’arrive en Croatie, les irlandais humilient (non je n’exagère pas) l’Italie alors qu’un couple d’irlandais dine à coté de moi et vit le match, et surtout j’étais à Tirana pour vivre l’engouement du peuple albanais pour le football.
Et dire que certains n’aiment pas l’idée, sublime, de l’Europe !
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