Lundi 18/08 Berlin
Lundi 18/08 Berlin
Encore une journée à avaler de l’asphalte. J’ai parfois l’impression que la ville n’est qu’un prétexte.
Hier soir, ou plutôt cette nuit, 3 ukrainiens (2gars 1 filles) sont arrivés dans la chambre. La fille viendra s’excuser ce matin pour le bruit. Ils sont en échange universitaire en Allemagne et rentrent en Ukraine. Je ne pose aucune question polémique, mais si elles sont toutes aussi mignonnes qu’elle, je vais finir par m’engager !
Plus sérieusement, j’ai l’impression que Berlin a un fort ancrage vers l’Est ; j’y rencontre beaucoup de russes, polonais et ce sont mes « premiers » ukrainiens. Certainement l’effet géographique et les restes géopolitiques.
Ce matin, mon tendon d’Achille gauche me fait mal. Il va pourtant devoir tenir vu ce qui l’attend. Départ vers l’Ouest avec tout d’abord la PotsdamerPlatz. Cette place, aujourd’hui centre commercial, était l’une des plus vibrante d’Europe dans les années 30, avant de devenir un terrain vague et un no man’s land à la construction du Mur.
Toujours vers l’Ouest, je poursuis vers le quartier de CharlottenBerg, très animé avec des restaurants et des boutiques à foison. Je découvre enfin des petits restaurants aux cartes sympathiques et accessibles, en me baladant dans les petites rues adjacentes. Je regrette à ce moment là d’avoir claqué le budget dans un burger (mais ce n’est ni la première ni la dernière fois…).
Je tombe sur un petit monde fascinant sur la Kurfürstendamm St : le monde de Noel, tout en bois, en ambiance, en santons, en guirlandes. Et vu le froid automnale à l’extérieur, on s’y retrouve.
Je traverse ce quartier décidemment bien agréable pour me rendre au château de CharlottenBerg. Indéniablement à voir, je ne m’extasie pas devant pour autant, d’autant plus que je prends une belle averse à ce moment là. Le château abritait le couple royale de Prusse jusqu’en 1918.
Le soleil réapparait et je m’octroie mon sandwich sur un banc avant qu’un énorme essaim de 1 guêpe ne m’assiège ! Fuyant à toute jambe l’ennemie, je trouve abri dans un Burger King passant par là, quel hasard !
Bref, il est 17h lorsque je me retrouve au centre à nouveau. Trop tard pour le musée de l’Histoire allemande, je file lire sur l’ile des musées, un coin au calme après la fermeture (et tous les lundis).
Sur le trajet vers l’auberge, je découvre le chocolatier Fassbender und Rausch qui a créé des reproductions des monuments berlinois en chocolat. C’est impressionnant et ca donnerait faim à beaucoup.
Il n’y a plus personne dans mon dortoir, je me prends à rêver d’une nuit en solo.
Dernière excursion de la journée vers le Reichstag pour des photos de nuit. Incontournable. Le ciel est clair et l’on aperçoit une voute étoilée. Le dôme du reichstag n’est accessible que sur réservation. Je me console avec la projection en plein air en son, lumières et laser d’un documentaire de 30 minutes sur l’Histoire du bâtiment de 1841 à nos jours, en passant pas la proclamation de la République, l’incendie des nazis, la réunification. Un moment agréable sous le frais ciel d’été.
De retour à l’auberge où certains n’ont certainement pas compris ce que vivre en communauté signifiait…. Entre temps, un chinois est arrivé dans le dortoir. Il est chercheur contre le cancer à Villejuif (!!!) et visite quelques villes d’Europe avant de reprendre ses recherches.
Il est 23h30 et il y a pas mal de va et vient à l’étage. Je ne suis pas encore retourné dans la chambre mais je mise sur un colocataire de plus. Moi qui pensais être tranquille…
Allez, demain, encore une matinée berlinoise avant de rejoindre la République Tchèque et Prague !
PS : la proportion de blond(e)s est impressionnante !
PS2 : gagné ! on est désormais 3 dans la chambre, avec l’arrivée d’un égyptien qui travail pour Volkswagen à Wolfsburg et rentre de vacances. Les 2 ont l’air calme, je ne perds pas au change.
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