Samedi 4 avril 2015 Dublin

Samedi 4 avril 2015 Dublin

Duhb Linn, du gaélique Linne, bassin et du vieil anglais Hlynn, torrent, et Duhb, noir. Ou simplement Linn, pour falaise. Quoi qu’il en soit, Dublin annonce la couleur, et elle est verte ! Ou du moins, c’est ce que j’imagine en observant le blanc et bleu de la mer et des nuages, en route pour l’Irlande. Un petit week-end de détente, de marche et de Guinness.

Et accessoirement, c’est aussi un rappel du trajet jusqu’à Roissy (sans souci) et enfin décollage par Aer Lingus dans un avion virgin Atlantic (allez comprendre…) mais le vol est à l’heure, agréable, et le pilote semble heureux en nous souriant de son hublot, Que du bonheur !

Je suis encore et toujours en grosse régression mentale devant le tarmac d’un aéroport. Mon vol part en même temps qu’un pour Taipei ou Yaoundé, alors que j’aperçois l’aileron de Singapore Airlines et Qatar Airways. Fantasme !

Aucun problème à l’arrivée et je rigole en voyant la file d’attente des douanes se remplir d’américains fraichement débarqués alors que j’emprunte joyeusement la file (vide) des passeports européens. Puis bus pour le centre à 10€ aller-retour.

Il est midi quand j’arrive devant l’auberge. Le style est très sympa, mais la rue est glauque et ma chambre donne sur le métro (DART). Le lit n’étant dispo qu’à 14h, je file me balader et essayer de décider quelle excursion je fais demain. Trop de choix tu le choix et je prends finalement la plus « funny » ; verdict demain (malgré l’insistance de l’accueil pour m’en refiler une autre…)

Le tour de la ville me laisse un peu sur ma faim : de jolis bâtiments, beaucoup de pubs typiques et un certains cachets mais je reste sur un gros « mouai… ». J’ai besoin de grandiose.

Et dans ce registre, à Dublin, il y a l’Aviva Stadium, l’antre de l’équipe d’Irlande de rugby, et pour l’occasion, du Leinster. Ca tombe bien, j’ai mes billets pour Leinster-Bath, quart de finale de HCup. On ne va pas chipoter, il a sacrement de la gueule ce stade !

Après m’être un peu perdu, je pénètre dans l’antre. C’est tout aussi énorme, ambiance en plus. Je précise qu’il n’y a pas de contrôle de sécurité. On passe juste sa place au détecteur. Je vous passe le commentaire sportif, mais ce fut un beau match remporté par le Leinster 18-15 avec une belle envie de jouer des 2 cotés, et une remontée fantastique des anglais pour entretenir le suspens. Un gros pied !

A la mi-temps, un groupe de jeunes handicapés lance un rugby-touché sur la pelouse. Ca m’a fait penser à un Toulon-Stade Français… (Oui c’est méchant pour les handicapés)

Alors que j’aurais fait l’aller en train car légèrement en retard (un peu cher à 2,10 le trajet), je retourne vers le centre du Dublin à pied, traversant des quartiers en briquettes et les zones du port sans grand intérêt.

Je décide de continuer la visite en me baladant un peu à l’inspiration, d’abord sur la rive droite, puis la gauche (heureusement, il n’y a pas de 3eme coté !). Mon impression sur la ville s’améliore légèrement. Le Trinity College est particulièrement intéressant, formant une enceinte close, ouverte sur des portes, variant les styles de la brique anglaise aux pierres celtes. Le château de Dublin me laisse un peu de marbre, bien que son histoire soit rattachée à celle de la ville. Il est bâti à l’emplacement de l’antique cité viking de Dyflinn, puis Duhb Linn. La construction date de 1204 par le roi Jean, mais prendra sa forme au 18eme siècle, pour une touche finale au début du 20eme siècle.

Vers l’ouest, je marche vers la brasserie de Guinness, véritable institution, qui s’étend en immenses bâtiments et en cuves profondes sur plusieurs hectares. Pour la dégustation, il suffit de pousser la porte du 1er bar venu. On aime ou on n’aime pas, c’est au gout (pas de secret, moi, j’aime).

Je poursuis vers la distillerie de Jameson, autre symbole de la ville, qui n’a, de l’extérieur, aucun intérêt. Avec de tels symboles, on ne s’étonnera plus de la réputation des irlandais ! Par contre, les visites avec dégustation sont assez chères (15€).

Retour à l’auberge après avoir capitulé devant la bouteille d’eau à 1,50€ et 2 paquets de noodles. Pour la gastronomie irlandaise, ca attendra demain ou lundi, mais c’est prévu.

Comme on est samedi soir, je vais quand même faire un tour dans Temple Bar, quartier mythique pour… ses bars (on est en Irlande, je rappelle). J’appréhende surtout le retour de soirées de mes colocataires…

Temple Bar : une rue pleine de bars, victime de sa légende, dont les prix vont vite finir par rattraper Paris. A 23h, la préchauffe commence, mais les gamines de 15ans sont déjà prêtes à vomir (pour les plus clean). Sinon, ca reste à faire, entre amis.

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