Lundi 4/9 Pise

Lundi 4/9 Pise

L’estomac ! L’estomac est la clé.

Car, après tout, je suis en Toscane, en Italie. Du vin, du fromage, des plats simples et bons.

Je pars dans quelques heures mais je m’attable une dernière fois, dans un petit restaurant sans prétention, près de la gare de Pise. Au menu, du simple mais efficace : des pâtes, des tortellinis prosciuto, et un petit vin de toscane, très jeune, au fort gout de jus de raisin.

La nuit a été un peu chaotique sans raison. Mais je suis reposé ce matin. L’Ostelleria Anchi Rossi est correcte avec un jardin agréable. Dortoir de 4 au lieu de 6, appréciable. Petit déjeuner correct. Proche de la gare.

Ce matin, je traverse une dernière fois la ville à la fraiche pour capturer le panorama depuis le Piazzale Michelangelo sous les projecteurs matinaux. C’est captivant et la ville éclate de couleurs. Il y a aussi bien moins de monde qu’hier soir.

Direction Pise, en train pour 45 minutes et 8.40€. Correct et efficace.

Pise est agréable, faite de petites rues colorées aux tons typiques de la Toscane : des pastels de jaune, de rouge et d’orange. Mais ce qu’on vient voir ici, c’est la fameuse tour penchée, le Campanile de la cathédrale Santa Maria. Le blanc crèmeéblouie et la beauté de la structure ajoute à l’intérêt pictural.

La fameuse photo… Celle où le péquin moyen feint de soutenir la tour de ses mains. Mis bout à bout sur le passage, on dirait une horde de zombies dans un mauvais remake de Thriller… Mais bon, c’est le jeu !

Je retourne vagabonder dans les ruelles de la ville, au calme. Et finis mes pates, plutôt bonnes, et mon vin, touche de couleur.

Le soleil toscan a le mérite de faire murir la vigne, d’élever bœuf et porc dans une harmonie de fromage et de viande, et de réchauffer l’Italienne qui n’en demandait pas tant.

Il y a une chaleur contagieuse sous les colonnes de l’Uffizi !

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