Samedi 2/9 Florence

Samedi 2/9 Florence

L’estomac! L’estomac est la clé.

Il m’aura fallu plusieurs heures pour voir mon humeur se dégrader et seulement un bon repas pour y remédier.

Encore une fois, pour économiser, c’est un vol Ryan Air qui m’amène à Pise. Qui dit Ryan Air, dit aéroport secondaire. Cette fois je pars de Francfort Hahn, à 2h30 de Luxembourg. Un grand hangar, du low-cost en gros. Nous embarquons avec 20minutes de retard, avant de patienter 40minutes dans l’avion car le pilote attend un créneau disponible, le sien étant passé à cause du premier retards… Ryan Air donc ! Puis nous tournerons 30min au-dessus de Pise, à cause du vent. Je suis debout depuis 6h du matin, mon vol arrive avec 1h30 de retard, j’ai raté ma navette et j’ai perdu ma réservation pour la galerie Uffizi. J’attendrai encore 45min à l’aéroport pour prendre la navette suivante pour Florence. Quand on aime…

Je m’endors sur le trajet. Je passe à l’auberge où je suis accueilli par un hippie apathique dont la plus-value doit se situer dans la capacité à savoir combler une chaise vide. A ce moment-là, clairement, je me demande pourquoi je ne suis pas tranquille chez moi. Même la ville, aussi grandiose soit-elle, me laisse froid.

Et puis, envie soudaine, je passe devant un glacier, comme il y en a pléthoreprès du Ponte Vecchio. J’en ressors avec un cornet tellement gros qu’une touriste me prendre en photo ! La stracciatella et l’amareno me coulent sur les doigts et délectent mes entrailles. Je reprends vie sur les rives de l’Arno, la rivière arrosant Florence. La chaleur est douce et je m’éloigne un peu de la foule. A l’angle, un bar à vins, 100% italiens, le Signorvino, fait également des planches de fromages et charcuteries italiennes et toscanes. Vin, fromage et jambon cru. C’est une résurrection !

L’assiette, officiellement pour deux, a le mérite d’être bien remplie, en quantité comme en qualité :

  • Salami della Zia
  • Jambon cru de parme
  • Mortadelle IGP de Bologne
  • Speck IGP dell’Alto Adigge
  • Parmiggiano Riggiano 24mois
  • Gorgonzola cremoso
  • Robiola della Lessina

J’arrose le tout d’un Castel Giovanelli Caldero, toscan, sauvignon blanc, tout en fruit, avant de finir par un Chianti Classico, Roncia Felsina.

ET CA VA MIEUX !

Le tout face au ponte Vecchio, et entouré de bouteilles de vin. Je crois que mes notes de voyages tournent au tourisme culinaire. Le lieu s’y prête !

Le Chianti vient d’arriver. Je lâche un « Oh putain ! » instinctif. Le nez est fabuleux, à en faire pâlir Cyrano. La bouche met du temps à s’ouvrir avant de s’aligner sur le nez, en un peu moins puissant mais tout aussi agréable.

Ça existe les bougies senteur Chianti ???

Conclure la soirée sous les arcades de la galerie des Uffizi. Une chanteuse et son violoncelliste entament quelques classiques, Carmen, Bach… sa voix raisonne et rayonne dans la longue cour. Une trentaine de badots ont pris place sur les marches opposées et profitent de l’instant.

J’en suis.

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