Jeudi 22/06 Gozo/Comeno

Jeudi 22/06 Gozo/Comeno

Le rocher cramé m’aura bien rendu la pareille en tapissant vermillon mon dos désormais sensible. Il aura su se faire pardonner en m’offrant quelques-uns de ses trésors.

Lever aux aurores vers 6h30 après une nuit cafouilleuse qui n’aura pas entamé mon énergie. Aujourd’hui, je vais arpenter et découvrir les 2 iles « secondaires » de l’archipel maltais : Gozo et Comeno. Pour les atteindre, il me faut aller prendre le ferry  au nord de l‘ile de malte, à cirkewwa. Bus direct 222 à 7h25 qui arrivera 1h plus tard après avoir traversé la campagne maltaise et longé la cote Est dont quelques baies, exploitées, ressortent. Le ferry ne fait que la liaison Malte-Gozo. Pour atteindre Comeno, il me faut prendre un petit bateau. Le premier départétant à 9h, j’arrive parmi les premiers au Blue Lagoon, attraction principale de l’ilot. L’eau est transparente et les reflets des fonds donnent au lagon sa couleur paradisiaque. Protégée par l’ile-sœur Comeneto, c’est une vaste piscine naturelle qui vous accueille. Après une bonne session de photo et une vague hésitation à me baigne, je préfère partir explorer l’ile.

Comeno, (Kemmuna en maltais) fait moins de 3km². Ancien mouillage des pirates maltais qui ont créé la réputation du Corso maltese, c’est aujourd’hui une zone protégée, mais complètement aride.

Une fois quitté le Blue lagoon, je longe de hautes falaises blanches qui plongent en contraste dans l’eau turquoise. Il n’y a déjà presque plus personne sur le chemin.

La tour de garde et le fortin de batterie ramènent au temps des Chevaliers de Saint Jean le Baptiste, les Chevaliers de Malte, les Templiers. J’en parlerai plus avant les prochains jours avec diverses autres visites.

On croise, après les falaises, le « palais ». Le bâtiment ressemble à une hacienda avec ses couloirs en colonnades entourant le patio central. L’utilisation est moins glorieuse car ce fut au temps de la domination britannique, un centre de quarantaine pour les navires revenant d’Orient et potentiels foyers de peste.

Le reste du parcours traverse l’ile du Sud au Nord dans une végétation de garrigue.

Apres ces efforts, j’arrive à la petite baie de Santa maria. Les couleurs n’ont rien à envier au Blue lagoon. Surplombant la baie, des collines couvrent de superbes falaises aux criques remplies de grottes sous-marines, uniquement accessible en bateau.

Une bonne pause baignade dans une eau à 24-25°C, au calme. Nous sommes à peine 10 sur la plage de rochers et de sable et peut-être 25 sur toute la baie. Unvéritablerégal !

L’ambiance est totalement différente lorsque je retourne au Blue Lagoon prendre mon bateau vers 13h. Le calme de ce matin a laissé place à une cohue de bateaux festifs remplis de buffets froids et de viande saoule, qui s’arrachent à prix d’or les transats qui s’agglutinent autour du lagon. L’enfer dans undécor paradisiaque.

Je fuis vers l’ile de Gozo en 15 minutes qu’un vieil imbu aura rendu stressant. Il va falloir apprendre aux vieux cons que rien ne leur est dû ! Il en arrive à bousculerdans sa connerie un jeune baraqué, qui auratôt fait de le remettre en place. Il y a des crises cardiaques qui se perdent…

Bref, l’arrivée à Gozo se fait par le village de Mgarr que dominent la cathédrale et la citadelle. On est dans l’ambiance. Le bus en direction de la capitale de l’ile, Victoria, tombe en panne dans un petit village. J’en profite pour le visiter avant de retrouver la route principale et un autre bus. Le style est médiéval, toujours dans les tons jaune-sable si caractéristique.

De Victoria, je change de bus pour l’Ouest de l’ile. Il fallait faire un choix !

De San Lawrenz, je débute une nouvelle rando qui me mènera aux falaises de la baie circulaire de Dwerja, la fenêtre azure, arche de roche effondrée il y a peu, la plage intérieure autour d’une entrée de la mer dans les terres via des grottes souterraines. Je me perds clairement, une fois dans la campagne vallonnée. Il y a plusieurs chemins et ma carte est grossière, mais je connais globalement la direction. J’atteins au bout de 2h le joli petit village de Santa Lucija, puis Victoria. Apres une rapide mais agréable visite de la ville et de sa citadelle de l’Ordre, je repars vers Malte. Un bus, un ferry et encore un bus avant de revenir à st Julian, près de La Valette.

Si l’ile de Comeno doit être vue dès le matin pour éviter les charters de touristes, Gozo garde une part certaine d’authenticité et d’aventure, de chemins de randonnées et de criques profondes qu’une balade en vélo n’aurait pas gâchés.

De retour, je continue de me dégourdir les jambes le long de la promenade de la baie de Balluta. Il est presque 23h, la douceur est estivale et je commence à avoir faim. L’activité de la journée m’a fait oublier de manger, hormis des Oreos. C’est assez récurrent chez moi… Ne trouvant pas les petites pâtisseries typiques, je finis avec une excellente salade de la pizzeria proche de l’auberge. On aura fait plus local mais ça passe bien, sur le patio de l’auberge.

Apres 17h de veille, je suis étrangement en forme. Demain devrait être un peu plus light.

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