Dimanche 18/12 Lillehammer

Dimanche 18/12 Lillehammer

Prés du feu, un chocolat chaud sur la table, après une longue journée de ski. Un cliché, pourtant si agréable. Mes cuisses confirment pourtant qu’elles ne souhaitent pas faire beaucoup plus d’effort.

Couché tôt, levé tôt, j’attaque par le petit déjeuner norvégien de l’auberge, garni pour une journée ski : omelette, pain frais, jambon, fromage, poivrons et truite fumée. Il n’y a bien qu’au hareng, préparé de quatre façons différentes, que je ne toucherai pas.

Il est 9h15, l’aube débute à peine par un ciel rougeoillant se reflétant  sur la façade de l’auberge. Il ne faudra que 20minutes pour atteindre Hafjell, site olympique et station la plus proche de Lillehammer.

Quand on dit que la Norvège est chère, la Norvège EST CHERE ! 500NOK le forfait journée (55€), 500NOK la location du matériel et 100NOK (11€) le bus aller-retour, ca fait 125€ la journée quand même…

Une parenthèse sur la location du matériel. On s’enregistre informatiquement, puis on passe à chacun des stands pour prendre un élément : chaussure, skis, bâtons et casque (obligatoire).

10h, sur les pistes ! J’y resterai jusqu’à 15h30 avec une dernière descente au crépuscule sur les pistes éclairées. Le site est magnifique et les pistes intéressantes et surtout variées sur les 40km officiels. Hormis les noires (je tiens à mes tibias), je serai passé par toutes les pistes ouvertes de la station : les vertes en balades, les bleues pour le plaisir et les rouges pour les cuisses. Ma neige est bonne, malgré quelques passages un peu durs, mais sans verglas.

Un pur plaisir sur un site exceptionnel durant 5h ! Sur la dernière descente, les quelques fautes de quarts qui manque de me faire choir me font comprendre qu’il est l’heure du chocolat chaud. Que j’accompagne avec des frites (une envie bizarre, je dois être enceinte…)

Deux petits drames sont quand même venus bouleverser la journée. Tout d’abord, ma salade de midi a coulé dans le sac et imbibé le reste du repas. Ca m’apprendra à manger sain !

Le second, sans commune mesure avec le premier, a été la disparition d’Adi, ma peluche. Arrivé au sommet, je m’aperçois qu’il n’est plus dans le sac. Où ? Quand ? Comment ? Peut-être chez le loueur ! Je redescends dont directement (j’étais au sommet…) tel un Hermann Maier sous ecstasy, où les cinq vendeurs, navrés (de mon état pathétique ?), ne pourront rien. Le reste de la journée, entre 2 descentes, sera consacré à la rédaction d’une oraison funèbre et la recherche d’explications (kidnapping, fugue, peluchicide ?). Il ne faudrait pas sous-estimer le lien affectif entre un homme et sa peluche après cinq ans de relation autour du monde !

Bon, Finalement, je l’avais juste oubliée sous le lit de l’auberge. Maitre indigne !

Comme hier, la soirée sera faite de temps pour moi et de discussion avec Joy, le coloc londonien, qui aura finalement suivi mon conseil de prendre 1h de cours avant de se lancer. Papa, maman, quand je serai grand, je serai mentor de l’humanité !

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