Samedi 17/12 Bruxelles/Lillehammer

Samedi 17/12 Bruxelles/Lillehammer

Putain, 3€ pour une petite bouteille d’eau ! J’avais oublié que les prix dans les avions étaient aussi prohibitifs… Brussels Airlines, c’est du low-cost bon niveau mais low-cost quand même.

Nuit un peu agitée, sans raison. L’auberge est calme, le vieil hippie aussi. Levé à 7h, réveillé par l’excellent petit dej bio de l’auberge.

D’ailleurs, point Hostels.com : Auberge agréable et calme. Excellent petit dej. Bien située et excellent rapport qualité/prix.

Je me fais avoir dans le train pour l’aéroport. Je n’ai pas eu le temps de prendre de ticket (je n’ai pas trouvé de machine…). Le contrôleur s’excuse de devoir me faire payer une surtaxe de 7€. Je le saurai pour le retour.

L’aéroport de Bruxelles-Zaventem est très sécurisé, mais manque clairement de charme. Allez, direction la Norvège. Oslo, puis Lillehammer !

J’ai enfin pu réchauffer mes doigts, l’après-midi norvégien  a été particulièrement froid. On a perdu 10-15°C depuis Bruxelles.

J’étais persuadé qu’il y avait un contrôle d’identité à l’arrivée en Norvège. Mais en fait non, et ca me permets de sauter dans le direct de 11h57 pour Lillehammer. 300NOK quand même (env. 33€) !!!

Une finition au fusain se développe par de là la fenêtre. Nuances de gris sur fond blanc, la forêt se givre sous son manteau hermine. Quelques pointes de rouge, au bois des maisons. Je me transporte 5ans en arrière, lors de ma traversée du canada, mais pour 2h cette fois.

La gare de Lillehammer, prés du lac, est plutôt charmante. Assez étrangement, elle abrite aussi la seule auberge du coin, la mienne. La réception est un peu froide, tout comme l’accueil. Dortoir de 4, salle de bain privée. Il n’y a personne.

Il est déjà 14h. Je ne sais pas trop a quelle heure il fera nuit mais mieux vaut ne pas trop tarder. La rue principale est décorée pour Noel et deux groupes rivalisent d’ardeur pour embellir l’atmosphère de chants et musiques de Noel. La ville est plutôt petite et je cherche clairement de quoi m’occuper. Apres une brève hésitation, je file au Maihaugen, un musée en plein-air. Il s’agit principalement  d’un parc reconstituant ca et là d’anciens petits hameaux norvégiens.

Je m’apaise et me pose, puis reprends le craquement de la neige sous mes pas. Déjà le crépuscule, il est 15h30, voile l’éclat de la neige.

Le musée renferme aussi une exposition sur l’Histoire du pays. A l’intérieur, cette fois ! Reconstitution et petits films retracent une évolution bien similaire à celle de beaucoup de pays d’Europe. Pas besoin de s’y attarder. Une date peut-être : le 7 juin 1905, date à laquelle la Norvège prend son indépendance en abrogeant son union d’avec la Suède.

Lillehammer a accueilli les JO de 94. On retrouve encore plusieurs infrastructures comme les deux tremplins qui dominent la ville, la salle de curling (…) et surtout les deux superbes patinoires. Elles sont malheureusement réservées aux athlètes, cours et équipes de hockey. Je n’aurais pas ma petite session patins…

De retour à l’auberge, j’ai désormais de la compagnie. Joy (je crois), un londonien en vacances, qui veut s’essayer au ski. Je suis clairement sceptique quand il me dit n’avoir jamais skié et vouloir commencer directement. Prends d’abord des cours si tu ne veux pas revenir la jambe dans le plâtre…

J’ai enfin réussi, de mon coté à faire mon choix. Hafjell, la station la plus proche, 40km de pistes, niveau moyen pour demain. Puis Skeikampen, à 1h de route, plus technique mais plus amusant, pour Lundi (à confirmer bien sur). Il y en a trois autres mais elles sont soit plus difficiles d’accès (en bus), soit moins intéressantes. Ca commence à me réveiller les guiboles !

Dernier petit tour en ville pour le ravitaillement. Il n’y a vraiment personne, c’est étonnant.

Faire les courses dans un pays est souvent une première approche de la culture et de ses différences. Ici ce sera dans quelques préparations bizarres de poissons, et surtout les plats à base d’ « Erte », de pois : soupe, purée, accompagnement… J’en prends, pour tester. Je veux aussi tester le raspeballer, une « Norks tradition original », en gros une pate gluante pour faire les quenelles de pomme de terre qui vont avec les boulettes de viande (non incluses…)

Une journée pleine que j’achève au coin du feu, au fond du café finalement cosi de l’auberge.

Un livre et du temps pour soi. Enfin !

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