Lundi 17/12 Rome
Lundi 17/12 Rome
Parfois, il suffit de peu pour que tout se passe bien. Et parfois il y a un grain de sable. Je suis malade. Malade et fatigué. Rien de grave ; mais ca me mange mon plaisir de partir.
Mais revenons à l’essentiel : Rome
Vole sans souci. Je fais le tour de navettes pour le centre de Rome. Je me décide pour Terravision, 8€ AR. Comme les autres en fait. Ils avaient juste une plus belle affiche je crois. Sur l’autoroute, nous croisons des Fiat toutes les 5 secondes.
Arrivé à la gare de Termini, mon auberge est toute proche. Elle me laisse une impression bizarre : accueil froid à l’arrière d’un bar, néons mal vieillis au mur. Spécial !
Je décide de filer au Colisée. Pas mal de marche durant laquelle je remarque que les feux rouges n’ont qu’une utilité limitée, et que les plaques sur le trottoir comportent la marque latine SPQR (Senatus Populusque Romanus)
J’accélère car mon stylo me lâche.
Le Colisée est magnifique, impressionnant quand on le remet à son époque. Il y a plus d’attente à l’audio guide (inutile) qu’à l’entrée. Il tient son nom de la statue colossale de Néron qu’il a remplacée. Ainsi en italien : Colosseo. Je ne fais pas l’histoire, vous regarderez Gladiator à la place.
Quelques précisions : c’est un amphi Vespasien inauguré par Titus en 80 par des jeux de 100jours durant lesquels 5000 bêtes exotiques furent tuées. Il est à noter la croix chrétienne dans l’enceinte en considération du lieu de martyre que représente le Colisée. Il sera progressivement démembré âpres le 6eme siècle en marbre, acier et toute matière utile par ailleurs.
Je continue la visite historique par le forum de la paix et le Vittoriale, monument grandiose sur la colline du Capitole à la gloire de Rome et en hommage à Vittorio Emanuele II de Savoia.
Je retourne faire quelques clichés de nuit, non sans m’être quel que peu perdu entre temps. Je rentre ensuite à l’auberge, puis passage à la pharmacie pour des comprimés pour la toux ; indispensable si je ne veux pas me faire lyncher cette nuit par mes roommates en manque de sommeil.
Je décide de chercher une pizzeria pour manger un peu local. Avec 1 tous les 50metres, je tourne une bonne demi-heure avant de me décider. Et quel mauvais choix… Une soupe Minestrone sans goût, mais qui a le mérite de bien me remplir et de me réchauffer. Puis des pâtes carbonara juste correctes mais à la présentation dégueulasse… Un reportage sur les plus belles simulations de la Série A me distrait un peu. Avec l’eau et le service en sus, je me sens un peu volé… Le CD de Céline Dion qui tourne en boucle aurait dû m’interpeler !
Je découvre en sortant que le resto partage sa cuisine avec le Kebab d’à coté. No Coment ! Je rentre dépité, fatigué, malade et mon stylo ne marche plus. Bonne nuit !
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