Mardi 18/12 Rome
Mardi 18/12 Rome
Dur ce matin, une nuit saccadée, encore de la fatigue. Je m’autorise une bonne grasse-matinée, le temps de me réveiller tranquillement. Vers 10h, je pars explorer la partie nord de Rome, après le sud hier.
Plusieurs monuments le long des murailles. Je ne peux citer tout ce que je vois, dans une ville ou passés antique et chrétien se mêlent et s’étalent à foison. Je décide de tenter ma chance à la Villa Borghèse, sans la réservation obligatoire. Pas de queue, pourquoi pas ? Le caissier me vend donc le ticket (-25ans demi-tarif 8,5€) car il y a peu de monde.
La Villa Borghèse a été initiée par Borghèse Caffarelli, neveu du pape Paul V, en 1608, afin de devenir un lieu culturel et social privé hors de Rome. Aujourd’hui musée, il regroupe des œuvres diverses, mais principalement Renaissance et antique impérial. On peut également y voir une collection de peinture uniquement Renaissance (15eme-17eme siècle) au 2nd étage. Les pièces du 1er étage regroupent peintures, statues, bustes, mosaïques, fresques murales et de plafond. C’est magnifique. Le point essentiel reste le hall, devant lequel je reste bouche bée. L’immense peinture de plafond du 18eme siècle représente Romulus accueilli par Jupiter dans l’Olympe. Au sol, une mosaïque antique représente des gladiateurs, et en ornement, des statues de plus de 2metres et des bustes géants. A l’instar du mélange des autres pièces se trouve au milieu du hall « l’annonce de Cortona », réalisée en 1436 et dorée à l’or fin. Le tableau représente l’annonce à Marie par l’archange Gabriel. 2notes symboliques : l’inclinaison du buste de Marie vient en contrepoint du péché originel. Puis les couleurs : le rouge pâle de l’archange représente l’amour parfait, alors que le rouge et le bleu de Marie représente la foi et l’espoir.
On retrouve ici également plusieurs œuvres du Caravage
Je continue la visite dans le parc, très agréable, où le soleil fait son apparition. J’en profite pour pique-niquer. Je me retrouve sans trop savoir comment à l’obélisque prés de la Villa Medici (qui abrite l’Académie Nationale de France ; visite guidée en français). Le panorama sur la ville est magnifique malgré un soleil de face déjà bas. La vue s’étend du Vittoriale au dôme du Saint-Siège en passant par la centaine de clochers que compte la ville. Durant la descente, je passe par la Trinita de Monti, qui signe le point le point de départ de la zone touristique dense. Un dédale de ruelles me conduit à la Fontaine de Trevi, grandiose ! Puis le Panthéon, basilique des martyres où reposent Vittorio Emanuele II, père de la patrie, et Umberto 1er, roi d’Italie. Je continue vers la piazza Navona qui m’accueille d’un magnifique édifice blanc.
Une petite fête foraine de Noel a pris place à ses pieds. Retrouvant l’axe principal, je file vers les rives du Tibre pour observer le château St Ange au coucher de soleil. D’orange et ocre, il ressort comme un immense rocher ancré dans la terre sainte du Vatican et le ciel désormais dégagé.
Je longe un moment les rives, qui mériteraient un meilleur aménagement, pour arriver, comme hier mais avec plus de visibilité prés du temple de Vesta, édifice circulaire à colonnades. J’arrive enfin à trouver, juste à coté, la fameuse Bocca della Verità. Selon la légende, elle vous couperait la main introduite lors de tout mensonge. J’ai préféré ne rien penser… 0,5€ la photo, et 1par1. Le portier, serviable m’en fera 2. On passe ensuite dans l’église sans intérêt si ce n’est la crypte du pape Adrien édifiée au 8eme siècle ; contribution un peu forcée de 1€ pour la restauration du site. Derrière l’église se trouve le Circo Massimo, ellipse antique destinée aux courses de chars.
Le soleil s’éteint doucement sur les rives ocres du Palatin, et l’on s’imagine 20siecles en arrière, et tout reprend vie.
Pas envie de ressortir une fois à l’auberge. Ce sera Burger Roma avec fromage et jambon locaux dans le pub de l’auberge. Meilleur que le resto d’hier, il va sans dire !
PS : un clodo qui se met à coté de toi pendant que tu retires de l’argent, sur le coup, c’est flippant/
PS2 : Ma curiosité est en berne ces derniers jours, d’où le peu de détails historiques.
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