Jeudi 11/08 Bucarest

Tu vas ramener quoi de Roumanie en souvenir ?

-Oh… certainement 5kilo…

Il faut dire que ce trip, totalement improvisé après mon annulation de Dax, se base essentiellement sur les conseils de mes collègues roumains. Si la liste des lieux à voir, selon eux, tient sur un post-it, celle des spécialités que je dois ABSOLUMENT gouter dépasse allégrement mon nombre de repas.

C’est toujours une plaie de partir de Charleroi, mais le low-cost se mérite. Lundi 5h du matin, 3heures de navettes, 3heures de vol et 1 heure de bus pour enfin arrivé dans la capitale roumaine, Bucarest !

Tout le monde me met en garde contre les taxis : mes collègues, le gars à coté de moi dans l’avion, jusqu’aux panneaux dans le hall d’arrivée. Du coup, bus 780 ou 783 (gare ou centre) ou train. 7lei le bus soit moins de 2€.

Le trajet n’a que peu de charme et j’arrive enfin Piata Romana, où se trouve mon auberge, une place juste avant le centre.

L’auberge fait un peu bohème et à beaucoup de charme. Elle est en face de l’ambassade de France, donc niveau sécurité, on est blindé !

Je profite du check-in pour me renseigner sur les excursions vers Brasov. La ville n’est pas sur mon chemin vers Cluj mais on y trouve le château de Dracula (entre autre). L’excursion pour demain est hors de prix mais je me laisse tenter pour 10h de trip à découvrir la plus grande légende de Transylvanie.

En attendant, il est 17h, il fait 35 degrés, et je n’ai toujours rien vu de la ville.

Et 3h après… bon, ben, heu… c’est vu. Pas vraiment moche mais sans être belle, la ville a cependant quelques jolis monuments. Le parlement est certainement le plus grandiose et imposant. Absolument immense, il domine la ville et le boulevard Unirii, sorte de Champs Elysées roumains, sans les boutiques de luxe, mais avec une belle fontaine.

Je me balade, et me perds, ensuite, dans la vieille ville. Certes, c’est plus agréable que le reste de la ville, mais le niveau n’était déjà pas très haut.

On aura compris que je ne trouve pas grand intérêt à la ville, mais comme mon estomac sonne le ralliement, il est temps de sortir ma fameuse liste. Les plats que je cherche ne semblent pas si courants que ca, mais je trouve un restaurant qui pourra m’en faire découvrir au moins 3 :

Ciorba de Vacuta : une soupe de legumes avec de la viande de bœuf tendre. On en ferait presque un repas.
Mamaliga cu branza si mantana : de la polenta, avec un œuf à cheval, sous une montagne de fromage, arrosé de sauce au yaourt. C’est super bon et ca vous cale son homme (ou un cheval…)
Cascaval pane (fromage pané), certes peu diététique mais sympa.
Une bière locale, la stavopramen, ultra légère qui fait du bien par cette chaleur

La terrasse est agréable et j’ai pu démarrer mon périple culinaire, pour juste 55lei (12€), je sens que je ne vais pas maigrir ici…

Petite marche digestive sur le retour. Je ne sais pas si c’est l’effet du soir mais je trouve la ville plus agréable désormais.

Un orage éclate peu après mon retour. Espérons que demain sera plus sec.

PS : Mes chaussures sont mortes, l’écran de l’appareil photo est peté et mon MP3 ne charge plus. Il va être temps de renouveler le matériel.