Dimanche 1/12 Nelson/Franz-Joseph
Dimanche 1/12 Nelson/Franz-Joseph
Bon, pour le manager, je m’étais trompé. Il n’est pas méchant, juste bourru. Je quitte l’auberge à 7h pour 9h de bus.
Hostels.com : Coincée 20ans en arrière, l’auberge aurait besoin d’un rafraichissement. Et d’un grand coup de nettoyage. Correct, sans plus…
La climatisation de NakedBus aurait bien besoin d’être réglée ; voilà 2 trajets que je fais avec un air désagréablement froid au-dessus. Mis à part ca, un trajet de 9h où j’alterne sieste et paysage. Ce dernier varie de moyenne montagne en plaine côtière avant d’attaquer les Alpes néo-zélandaises. Je prends un grand plaisir à simplement regarder passer le temps et les images.
A l’heure du déjeuner, le chauffeur nous arrête à coté d’une formation rocheuse dentelée par des siècles d’érosion.
Franz-Joseph Glacier est une petite bourgade de montagne de 350habitants, célèbre pour… son glacier. Un petit village de montagne, c’est exactement ca. Le manager de l’auberge, un petit vieux sympathique, me présente directement les randos à faire. Plutôt courtes (1-2h), elles sont toutes localisées à moins de 5km de l’auberge.
Il est 17h30, et après le ravitaillement pique-nique pour demain (chips, thon, pomme), je pars pour les 2premieres randos. Elles sont toutes deux agréables dans la foret pluviale dense. La première me mène aux gorges de Callery et sont pont suspendu. La deuxième sera plus culturelle avec en point d’orgue le tunnel Tatare. Il s’agit d’un ancien pipeline créé en 1897 pour amener l’eau d’une vallée à l’autre. J’utilise (enfin !) ma lampe-torche pour faire quelques pas dans ce sombre corridor. Je ferais 20m sur les 500m avant que la profondeur de l’eau ne m’empêche d’avancer.
Ce soir, je vais tenter une marche nocturne pour découvrir le chemin des vers luisants.
Je me sens de mieux en mieux, autant physiquement (j’ai retrouvé mon bon poids) que mentalement. C’est là que je m’aperçois à quel point le boulot pour Meridian m’avait usé.
Les balades de nuit dans la foret font souvent resurgir des peurs irrationnelles. De la pénombre à l’ombre, les bruits du crépuscule. Et l’on s’apaise, le noir s’étend. Une étoile s’allume au ciel. Et la terre lui répond. Tant va la nuit qui installe ce miroir. Un vert de gris, un ver de nuit, et puis ici, une galaxie. Bonne nuit.
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