Dimanche 8/12 Invercargill
Dimanche 8/12 Invercargill
La ville n’est vraiment pas très attirante et je reste au lit à me relaxer. Il pleut et ca ne me motive pas pour aller à Bluff.
Bonne surprise, le finlandais me propose de m’y conduire. C’est l’avantage d’avoir une voiture. Il doit juste passer réparer la radio avant. C’est vraiment gentil de sa part et il découvrira aussi.
Bon, soyons franc, la route et la ville sont clairement moches. Ou fuckly comme dirait Ansi, le finlandais, pour fucking ugly (ou « putain que c’est moche »).
Mais un air de bout du monde qui m’enivre. Je suis au point Sud de la NZ. A l’opposé du monde, à 19000km de Paris, et à seulement 4800km du Pole Sud. Je regarde l’horizon et j’aperçois Steward Island et j’imagine au-delà l’Antarctique. C’est fort !
Une petite pointe de jalousie m’étreint quand je pense à un australien à l’auberge qui doit embarquer prochainement pour une expédition vers le pole. Ca donne des idées.
On discute pas mal avec Ansi, 30ans, en Working Holiday Visa. Nos visions du voyage se rejoignent. Et sur Invercargill : loin des routes habituelles, on ne fait que passer et toucher le Sud. Surtout ne pas s’éterniser… C’est un mec sympa, qui a fait des études de business. Si on m’avait dit que je parlerais de Keynes, de néo-libéralisme et de théories économiques aux antipodes ! On finit par manger un kebab avant son départ. Comme toutes les bonnes rencontres de voyage, on parle ouvertement puis on se sert la main et chacun trace sa route. Sans contrainte.
Il me reste l’après-midi à combler. Et ici, ce n’est pas gagné. Il pleut toujours. Je retourne au musée approfondir la légende d’Hubert « Burt » Munro. Et je flâne à l’i-site pour préparer Dunedin.
Par curiosité, je me balade dans le Queen Park. Je tombe sur une sorte de zoo, gratuit. Alors, des lapins, des volailles, des moutons et des cerfs. Aussi locaux et rares soient-ils, ca me fait plutôt penser au rayon boucherie qu’à une réserve sauvage… On compte quand même une autruche, des lamas et un wapiti. Ca a peut-être bon gout aussi ! La volière est toutefois pas mal avec des perroquets très colorés et joueurs.
Tiens, une coïncidence. Je discute avec un allemand qui vient d’arriver à l’auberge. Il doit rejoindre demain un finlandais à Te Anau, plus au nord : Ansi ! Le monde reste petit même la tète en bas !
Demain, départ pour Dunedin pour une nuit. Le voyage continue !
Ajouter un commentaire