Lundi 9/12 Invercargill / Dunedin
Lundi 9/12 Invercargill / Dunedin
Et bien, cette journée n’aura pas joué en faveur de ma bouée ventrale…
Plus rien à faire à Invercargill (Y avait-il réellement quelque chose à y faire ?), je reste au lit jusqu’au dernier moment. Point Hostel.com : Plus un lit chez l’habitant qu’une véritable auberge. Le lieu gagne en authenticité et l’atmosphère est agréable. Il y a peut-être toutefois trop de règles affichées partout dans la maison. Un peu loin du centre.
La route pour Dunedin est plate et sans intérêt, typique de cette partie du Southland et de l’Otago. Je ne suis toutefois pas fâché de quitter Invercargill.
Le bus me dépose tout prés de l’auberge, une bonne surprise. Je ne reste qu’une nuit donc il me faut optimiser mon temps sur place. Je commence par la visite de l’usine de chocolat Cadbury qui montre le processus de fabrication de ses différents produits. C’est instructif mais j’apprécie surtout les chocolats offerts durant la visite. Menu très diététique pour mon premier repas de la journée en ce milieu d’après-midi.
La deuxième visite de la journée sera plus tardive et tout aussi équilibrée. En effet, je pars visiter l’usine des brasseries Spreight’s. Donc de la bière par-dessus la tète. Le guide est sympa et entrainant et la visite bien ficelée entre histoire, technique et dégustation.
Pour l’histoire, les premières bières remontent à l’Egypte antique. Au 18eme siècle, certains testeurs avaient une technique particulière : ils renversaient la bière sur leur siège, s’asseyaient et attendaient 30minutes. Selon l’adhésion du sucre au pantalon, la bière était plus ou moins bonne. Technique évidemment farfelue. Autre histoire, celle de J. Cook qui embarquait lors de ses voyages de la poudre de bière afin de combattre le scorbut. L’effet bénéfique fut prouvé par le taux de retour de prés de 100% des marins.
Plus localement, la marque Spreight’s fut créée en 1876 par James Spreight, qui n’était pas le brasseur, mais le commercial de la compagnie. A cette époque, les employés recevaient en plus de leur salaire hebdomadaire un tonneau de 23L de bière ! J’échangerais bien quelques RTT moi…
Niveau technique, j’apprends que le sucre réduit de 6 à 2,5 semaines le temps de fermentation. Enfin, la fin de la visite est réservée à la dégustation de 7 types de bière, offertes sans limite. J’en gouterais 5 et retiendrai principalement la brune Old Dark, puissante et caramélisée, et la blonde Triple Hobs, goutue et fraiche. Une visite à faire pour les amateurs ou curieux désireux d’une bonne bière !
Je profite du reste du temps pour visiter la ville qui apparait très agréable. Elle s’enorgueillit de magnifiques monuments historiques comme la gare en pierre grise de l’Otago datant de la fin du 19eme siècle, ou encore la cathédrale érigée vers 1865 et dont l’intérieur est particulièrement riche, dans le style anglican colonial.
Demain, il me faudra absolument visiter le musée de la colonisation (Settlers). La péninsule de Dunedin est également réputée pour sa faune sauvage, tels que pingouins et lions de mer. Je n’aurai pas le temps de les voir, repartant dés demain pour Christchurch. J’aurais dû, à posteriori, réduire mon temps à Invercargill et le prolonger à Dunedin. A 21h30, le jour est encore présent. Je vais refaire une balade dans la ville.
NB : Le mail pour commander le livre de recettes du Sud de la NZ (la gastronomie la plus intéressante) : tours@spreights.co.nz
La ville le soir est plutôt calme mais très agréable avec quelques bars animés.
Ajouter un commentaire