Mardi 10/12 Dunedin / Christchurch

Mardi 10/12 Dunedin / Christchurch

Une bonne dernière nuit à Dunedin, qui en aurait mérité une autre pour voir la péninsule.

Je me motive (tardivement) pour aller voir la rue la plus pentue du monde : Baldwin Street. Apres avoir traversé la ville et prolongé le chemin, je fais demi-tour. J’ai toutes mes Pyrénées pour voir des pentes… Je retourne donc au centre pour visiter le Settlers Museum. Entrée gratuite et une belle collection. Le musée reconstitue l’histoire de la région depuis les premiers colons à aujourd’hui. On y découvre un enregistrement de débarquement de 1848, puis on pénètre dans une reconstitution d’une hutte familiale des premiers arrivants, et des conditions de voyage des migrants. Ils n’étaient autorisés à emporter qu’un coffre de la taille d’un sac de sport. Que prendre pour changer de vie ? Ses outils, des habits, de quoi écrire… la visite, bien organisée, continue ainsi en exposant des objets de différentes époques : un harpon des premiers chasseurs de baleines, une rame de tramway de 1895, une gazinière du début de siècle, une machine à laver des 50’s et ainsi de suite. Très intéressant !

Il me reste un peu de temps avant le départ du bus et je décide de grimper sur la petite colline derrière l’auberge. J’ai enfin ma vue panoramique sur l’étroite baie qu’entoure la ville et sa péninsule. J’en profite pour pique-niquer d’une boite de thon.

Les longs trajets en bus ne me posent pas de problèmes. J’y prends plaisir à regarder défiler les paysages et à réfléchir, penser ou me relaxer. Un petit stress monte avec la réponse demain pour le CDD… Je me suis fait à l’idée de rentrer en France. J’ai la sensation d’avoir plus ou moins fait le tour ici. On verra bien…

L’arrivée à Christchurch est étrange. Une banlieue qui n’en finit pas et enfin un centre ville en carré. Mais un carré dévasté, une ville convalescente, blessée, amputée, comme après une guerre. Des routes dévastées, des immeubles détruits, de grands trous où s’élevait une vie trépidante il y a 3ans. Avant les tremblements de terre de septembre 2010 et février 2011. C’est effarant. Je reste choqué. Il n’y a plus personne à 21h ce qui renforce l’état fantomatique de cette partie de la ville.

L’auberge est loin et me fait traverser la ville. J’ai oublié le point sur l’auberge de Dunedin : juste une nuit mais calme, agréable et bien placée.

Je finis la soirée à discuter avec une anglaise en écoutant Tracy Chapman.

Une idée m’obsède : le retour, mais quand ?

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