Dimanche 15/12 Auckland/Port Vila

Dimanche 15/12 Auckland/Port Vila

Encore un réveil aux aurores, mais la nuit fut bonne et je suis reboosté. Départ pour le Pacifique ! Navette rapide et aucun souci à la sécurité. J’ai pu m’enregistrer et obtenir mon billet directement via l’application d’Air NZ. Vraiment pratique ! Les hôtesses s’extasient devant le billet sur l’écran. Je ne suis quand même pas le seul ! Si ?

Allez, décollage ! Les films sont payants pour un voyage de 3h (10NZ$), mais la vue extérieure est fantastique ! Je découvre le nord de la NZ vu du ciel, avec simplement quelques nuages. La météo annonce 32° et alternance soleil/averses pour Port Vila. Ca sent les vacances ! Et en parlant de ca, il est temps de remplir le formulaire d’immigration. Bientôt un tampon de plus sur mon passeport.

Comme une carte postale, en mieux ! Vol tranquille, Air NZ est plutôt une bonne compagnie. Le survol de la capitale des iles Vanuatu, Port Vila, offre aux yeux un avant-gout d’ilots verdoyants entourés d’eaux turquoise. L’aéroport fait grand hangar de brousse et l’on tombe directement dans la vie du pays en voyant un tracteur tirer le chariot à bagages. Un air chaud vous frappe le visage dés la sortie de l’avion. Et malgré l’air humide, le temps n’est pas suffocant.

Aucun souci à l’immigration où j’obtiens le fameux tampon supplémentaire. Je dois laisser ma conserve de thon à la douane et présenter l’ordonnance pour les médicaments. Un petit groupe local nous accueille en musique. Après prise de renseignement, j’opte pour le taxi jusqu’à l’hôtel. Les bus, non-officiels mais bien moins chers, sont plus aléatoires en temps et en trajet. J’ai de la chance car un couple d’indiens va au même hôtel. On partagera le taxi. Sur le chemin, je discute amicalement avec le chauffeur qui me fait la présentation touristique sur le trajet. En Franglais ! Il y a 3 langues officielles : le français (peu parlé), l’anglais (touristique) et le bischlama, sorte d’anglais déformé. Arrivée à l’auberge par un chemin. Pour le taxi se sera  1000 vatus (8€) par personne au lieu de 300 en bus.

L’auberge ne paye pas de mine en façade se présentant par l’arrière et sans artifice. Mais une fois passé le coin du bâtiment, on tombe sur une parfaite vision tropicale : des palmiers au bard de l’eau turquoise, une petite piscine, des hamacs, le bruit des vagues et des oiseaux. Paradisiaque.

L’auberge demeure à l’image du pays et au prix d’un dortoir : rustique. Mais pour 12€ la nuit, je suis au paradis. Elle est tenue par un Coréen sympathique dont le bureau fait aussi office d’église locale. Ca tombe bien, c’est dimanche.

Je me mets au rythme de l’ile. Je n’irai pas visiter Port-Vila aujourd’hui, et je passe l’après-midi à… ne rien faire, entre la piscine et le hamac.

Je ne suis pas vraiment habitué à ca et il va falloir combler 6 jours ici.

Enorme coïncidence, il y a dans le dortoir 2 italiens, un peu fantasque pour l’un, que j’avais déjà croisé quelques minutes à… Nelson ! Improbable ! Après avoir fini le tour de la NZ, ils passent un mois à travers les iles de l’archipel.

Il est 19h, il fait déjà nuit, les grillons ont remplacé les oiseaux mais les vagues bercent toujours de leur ressac.

Connexion internet gratuite et correcte. Un vrai luxe ce petit motel !

Je discute également avec un trentenaire du Bangladesh, fan de criquet, en vacances. Un couple de français a pris un bungalow voisin. Ils ne nous décrocherons pas un mot ! On ose les déranger pendant leur pause annuelle payée à prix d’or pour faire baver Gertrude du service compta à leur retour… (Toute ressemblance avec des cas existants serait fortuite). Le chat de la maison ne lâche plus l’un des pensionnaires qui n’en peut plus.

Il fait beau, il fait bon (25-30°). Le vent souffle parfois fort mais reste agréable. Pourvu que ca dure !

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