Mercredi 01/01/2014 Auckland / Narita Tokyo
Mercredi 01/01/2014 Auckland / Narita Tokyo
Une fin en apothéose ! Mais une fin tout de même. Et quoi de mieux que l’aube d’une nouvelle année pour débuter une nouvelle aventure ?
Hier, à l’aéroport d’Auckland, j’ai enchainé toutes les formalités sans AUCUNE attente. Inimaginable surtout aux douanes.
Seb m’héberge pour la soirée et me propose un réveillon pizza, feu d’artifice avec des amis à lui. Bon plan et simple, parfait avant mon vol de demain à 9h.
Mais la vie n’est pas si simple et parfois, un simple oui ouvre des portes inattendues. La soirée débute comme prévue chez Joy et Vanessa par la préparation commune de pizzas maison. Seb a ramené du Bleu et l’odeur effraie les kiwis : « Mais c’est de la moisissure ! ». Ah ces anglo-saxons… Mais c’est délicieux. Et puis la surprise tombe. Un ami de Seb propose de les rejoindre à l’hôtel Heritage pour fêter la nouvelle année.
Voici donc comment je suis passé de 2013 à 2014 de façon tout à fait imprévue : dans la piscine et le spa de l’hôtel 4 étoiles l’Heritage, sur le toit, face à la SkyTower et son fabuleux feu d’artifice, entouré de bulles de Champagne. Accès trié sur le volet. On se sent presque mal à l’aise ; avec Seb, c’est pas vraiment notre monde. Et puis, après avoir sympathisé avec l’organisateur, qui loue une suite à l’année, on se laisse aller à profiter gratis. Bonne année !
Retour vers 2h après s’être fait offrir le parking (« La machine marche plus ? Bon ben allez-y, c’est gratuit ! »), on discute jusqu’à 4h avant que je ne me décide à partir vers l’aéroport à 5h30, départ 9h pour Tokyo, puis Paris. Une nuit blanche pour finir une expérience extraordinaire en Océanie.
Je sais désormais pourquoi je ne voyage généralement qu’avec un sac-à-dos en cabine. Mettre un bagage en soute est juste un bordel d’attente, d’insécurité et de frais. Tout ca pour les cadeaux de Noel. Faut que j’arrête d’être gentil…
La fatigue n’aidant pas, mon moral fluctue violemment depuis que j’ai passé l’immigration et que je suis installé dans l’avion. Du rire aux larmes. De ce que je quitte, de cette liberté, de cette évasion créatrice, et de ce que je retrouve, la famille, les amis, mais aussi la sédentarité et la négativité parisienne. On peut vivre en étant heureux et efficace, ils le font bien ici ! Sinalalenga, tout va bien aller.
Je suis allé à un rythme fou et n’ai pas toujours eu le temps de digérer. Je me rends petit à petit compte à quel point ce que j’ai vécu est exceptionnel.
Je viens de repasser dans l’hémisphère Nord pour la première fois depuis 4 mois. Je me sens tout à coup effrayer par la réalité qui s’annonce inéluctable. Sentiments contradictoires à gérer.
Arrivé à Tokyo Narita avec 2-3h de sommeil sur les 36 dernières heures. Je ne vacille pas encore mais les 5h de transit risquent d’être longues. Gloire du jour d’entendre mon nom retentir au micro de l’aéroport. C’est juste pour que je check-in en transit, mais on a la gloire qu’on mérite… Wifi gratuit, macdo local avec un jus de litchi et achat d’une petite bouteille de Saké. Faut bien s’occuper. Allez, j’embarque dans 1h30 pour 12-13h de vol.
Après AirNZ, Air France. Petit comparatif : Air NZ a des appareils modernes avec un bon écran et un siège confortable. Le repas est de qualité mais limité. Pour Air France, l’appareil semble avoir 10 ans de retard. Mais on a droit à un menu spécial pour le 1er janvier avec champagne et saumon fumé, même en éco. Un repas correct avec un côte du Rhône et l’hôtesse me propose un dernier cognac pour bien dormir.
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