Vendredi 27/12 Nadi
Vendredi 27/12 Nadi
Sinalalenga ! Tout va bien ! Au rythme des vagues et du soleil.
Hier, c’était le boxing day, journée chômée dans le Commonwealth. Il faisait chaud et malgré des nuages menaçants, la plage est pleine de locaux venus en famille. Après un tour en ville pour acheter quelques souvenirs (touriste oblige) et bloquer ma carte de retrait ayant oublié mon 2nd code, je rentre à l’auberge.
Il n’y a vraiment aucune raison de la quitter. J’y rencontre un père de famille avec qui je discute. Fidjien fan de Manchester United, il profite de cette journée entouré de sa femme et de ses neveux. Les enfants me challengent à la nage mais je décline. Je suis battu d’avance ! Ils sont marrants à me demander si leur ile est plus grande que la Nouvelle-Zélande et sont fiers de leur équipe de rugby, meilleure que les All Blacks à leurs yeux.
Pourquoi ne pas avoir écrit hier ? Car il faut savoir se laisser entrainer par la vie. Le repas du soir ne me tente pas et je pars avec Christian à la recherche d’une pizza que nous dégustons face à la mer. De retour à l’auberge, le groupe s’est agrandi. Andress, un chilien fan de foot, Alma, barcelonaise, Aline et Guillaume, 2 français, Fabian, Allemand, Stephen, l’anglais tatoué, et bien sûr Christian et Samira. Soirée en boite ? Vendu ! L’ambiance de la soirée est trop bonne pour y mettre un terme prématurément. Quelques bières et un shot de rhum (mauvais) avec Samira pour se mettre dans l’ambiance. Le club où nous mène Gaby, le prof de surf, est plutôt touristique mais on discute et s’amuse entre nous. Quelques années de retard pour la musique. Ca n’en est que plus drôle.
Le réveil est plus difficile avec un léger mal de crane et une profonde flemme. J’ai clairement explosé le budget mais je n’ai aucun regret tant j’apprécie ces vacances et rencontres. Il sera difficile de quitter tous ces gens. Des liens se sont créés dans ce cadre paradisiaque.
La discussion avec le jeune fidjien qui nettoie le dortoir donne à réfléchir : il vit dans une ile au nord avec sa famille dans un village où l’argent n’a pas cours. On chasse, pèche, cueille, récolte et partage. Il doit toutefois travailler pour payer ses études à Suva, la capitale. Il n’a aucune envie de quitter les Fiji et son ile tant la vie y est facile. Le superflu européen est exclu de son quotidien. Si je ne conçois pas sa sédentarité, son manque de matérialisme est rafraichissant.
Allez, demain Tonga. Je n’ai pas envie. Encore cette journée à profiter.
Encore une dernière soirée. Je suis bien avec ces gens. Je n’ai pas envie de partir. Un nouveau pays m’attend. Profiter. Encore.
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